vendredi 11 juin 2010

Quotidien


Comme chaque jour, un timbre jaune dépeint ma matinée retardée..

Je me lève puis je me lave..

Je regarde attentivement mon visage..

Et son aspect sage..

Je mis mon esprit dans sa cage..

Et j’engage..

Je m’habille et je guide mes pieds figés..

J’oublie la marche tellement je sens stressée..

Une tête abaissée, et des yeux ouverts à peine..

Comme si l’énergie est épuisée..

J’ai rien prévu, j’ai rien planifié..

Je me suis pas encore stabilisée..

J’arrive à l’arbre chanceux..

Où je dois le croiser..

Ma tête se lève, et mes yeux font leurs travail..

Baladent autour de l’arbre..

Où est-il ?

Si je le voie, je me sens Barbie..

Il m’injecte une masse de confiance et d’opportunité..

Qu’ils me suffisent à l’éternité..

Son regard est un mélange d’une douceur extrême..

Et d’un désir suprême..

Son regard porte plusieurs poèmes..

Je voie à travers son regard, le désir et la tendresse..

La violence et la caresse..

Le plaisir et la souplesse..

Son regard est une flamme brillante qui me souffle approche charmante..

Et derrière tout ça un grain d’amour effrayant..

Un calme tuant..

Un remède guérissant..

Tout ça me fait sentir la gloire..

Et me fait croire aux espoirs..

J’aime son regard..

Et j’aime le croiser au matin et au soir..

Pour ne pas penser qu’à son histoire..

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